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Les cultures intermédiaires : potentiels bénéfices pour l’agriculteur et pour la planète

Les cultures intermédiaires permettent de couvrir le sol une majeure partie de l’année et ainsi d’utiliser les ressources disponibles pour la plante durant ces périodes d’interculture. Sans couverture végétale certains éléments ne seraient pas utilisés ou même perdus à cause de l’érosion. Cette couverture végétale présente des bénéfices environnementaux majeurs reconnus par la communauté scientifique : stockage de carbone, préservation du capital eau, des sols et de la biodiversité. 

Les cultures intermédiaires rémunératrices pour l’agriculteur

Les cultures intermédiaires sont encore peu valorisées à l’heure actuelle à l’exception de la méthanisation qui utilise des cultures intermédiaires ensilées qui n’arrivent pas à maturité (principalement des céréales comme le maïs, le seigle…).  

Le développement de filières à base de cultures intermédiaires pourrait permettre aux agriculteurs de s’assurer un revenu complémentaire sur leurs rotations grâce à cette récolte additionnelle.  

Des cultures qui permettent une production de protéine et d’huile additionnelles sur une même surface

De l’amont à l’aval, les filières pourraient bénéficier de cette production additionnelle d’huile et de tourteaux très riches en protéine tout en améliorant le stockage du carbone dans le sol.  

Les cultures intermédiaires oléagineuses sont l’objet de plus en plus de recherche en raison de l’opportunité qu’elles donneraient de développer de nouvelles cultures durables : des bénéfices environnementaux sans compétition avec la production alimentaire, et sans nécessiter de recours à des terres supplémentaires. 

Production des carburants d’aviation durable (CAD) à partir de cultures intermédiaires

Les cultures intermédiaires peuvent contribuer à la décarbonation du secteur aérien.  

Grâce au développement de ces cultures, puis à la transformation de leurs graines dans des outils de trituration et de raffinage déjà existants sur le territoire national, les industriels ont la possibilité de produire de l’huile végétale qui sera transformée par les raffineurs pétroliers en carburant d’aviation durable (CAD), et de valoriser du tourteau riche en protéine pour la nutrition animale.  

La cameline, culture oléagineuse de la famille des Brassicacées riche en huile et en protéines, peut être cultivée comme culture intermédiaire pour la production de biomasse nécessaire au développement des filières de biocarburants d’aviation durables.